Because I can

Le Printemps.

Cette saison décidément ingrate, propice au changement comme au nettoyage, vient relever les couvertures nuageuse, poussiéreuse et santé.
Poussée indifféremment par les anticyclones, les graminées ou les hormones, la vie sort progressivement de sa torpeur, gratifiant sans discrimination le résineux et le sébacé, de couleurs et de formes dignes des fantasmes pendables d’un dermatologue suisse-allemand ou d’un Dali sous herbe à chat (de son vivant, sans quoi plutôt chrysanthèmes).

Le cœur en joie et en sensible tachycardie, l’insouciant pérégrin se perdra, il faut l’espérer, dans cette glose pixelisée.

“Bienvenue. Entrez ici de votre plein gré et laissez-y un peu de la joie que vous y apportez.”

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